SECTION IT. — CHAPITRE V. 645 Nous la désignerons par F(x),et nous allons montrer (1U(‘ (4) E— 0s \ esl Ïéqua tion finale qui résulte de l’élimination de y entre les équations proposées, En eflet, soit a une valeur de x répondant à la question, c'est-à-dire telle, que les équa- Lions Mta, 70N3 0 alent au moiïns une racine commune; on a nécessaire- ment, pour x — a,P=—0 et Q= 0o, et, par ‘suite, F(x)= 0. Réciproquement, soit à une racine de F(x)= 0; à cause dée B” p — — l\"'"A”Q —F ;_,.)’ on a nécessairement P=oetO = 0 pourx = a, et, par ë s; , . Q ! X = d, êts D suite, les équations M(a,y)=o, -N \(t,))=0 ont au moins une racine commune. Cela suppose toute- fois que À et B ne soient pas nuls en mème temps, pour x = a; mais il est évident que les équations proposées admettent alorsla solution communex =a,y = œ. Au surplus, on peut exclure ce cas particulier en changeant infiniment peu les coeflicients des polynômes À et B sans changer leurs degrés; d’où il suit que l’équation (4) n'aura jamais de racine étrangère. Et cette considération permet aussi de voir que, si A et B ont un facteur com- mun, le polynôme F(x)sera divisible par ce facteur. Lorsque les polynômes A, A,, .., B,B,. - . . sont cha- cun le plus général possible de son degré, les équations (4) et (2) n’ont pas de solutions multiples et ne peuvent ac- quérir qu’une seule racine commune y pour chaque ra-