SECTION IZ. — CHAPITRE V. 635 c’est-à-dire que le centre des moyennes distances des points de contact d’une courbe algébrique avec la série des tangentes parallèles à une même direction est le même que le centre des moyennes distances des centres de courbure correspondants. 277. Liouville a également donné dans son Mé- moire la démonstration du théorème suivant, qui est analogue au précédent : Tuéorème. — Si l’on mène à une surface algébrique la série des plans tangents parallèles à deux directions fixes, le centre des moyennes distances des points de contact sera indépendant des deux directions données. Si M(x, y,z)=0 est l’équation d’une surface algébrique, les coordonnées des points de contact de cette surface avec les plans tan- gents parallèles au plan qui a pour équation 3=ax+by seront données par les trois équations oM ôM OM OM — a — = O, —+ b äÎ — M-==—0, *(î (')Z, Î}: o. Il suffit, pourétablir le théorème qui vient d'être énoncé, de calculer la somme des racines de l'équation finale qui résulte de l’élimination de deux inconnues entre les trois équations précédentes. En suivant la marche que nous. avons tracée, on trouvera que cette somme est indépen— dante de a et de b. Ce calcul ne présentant aucune dif- ficulté, nous nous dispenserons de le présenter ici, et nous renverrons, pour plus de détails, au Mémoire de Liouville. On y trouvera, du reste, un grand nombre