SECTION II. — CHAPITRE v. 609 à U, «., €t, par suite, l’équation V = o sera au plus du degré mn. On pourrait faire à la démonstration précédente l’ob. jection que voici : Le raisonnement suppose que les coefficients p+, pa, -.., sont entiers par rapport aux variables u, ..., ou, en d’autres termes, que l’équa- tion (6), qui est du degré » par rapport à chacune des variables t, u, ..., est de ce même degré par rapport à toutes les variables. Or cela n’est pas tout à fait évi- dent, quoique les équations (1) ou (5) soient supposées chacune la plus générale de son degré. Voici, ce me semble, la manière la plus simple de lever cette objec- tion. Si quelques-uns des coefficients Pi» P2, -.. étaient fractionnaires, quelques-unes des racines & de l’équa- tion (6) deviendraient infinies pour certaines valeursfinies des variables u, …. Or je dis que cela ne peut avoir lieu, tant qu’on laisse indéterminés les coefficients des équa- tions (2) ou (5), et il suffit évidemment, pour justifier cette assertion, de citer un cas où cela ne soit pas. Sup- posons qu'on donne aux coefficients des équations (5) des valeurs telles, que chacune, restant du même degré, se décompose en facteurs linéaires de la forme t+ay +bz+ceu+...+1; on pourra exprimer chacune des racines ? de l’équation finale relative à ces équations particulières, en fonction de u, ..., par les formules qui servent à la résolution des équations du premier degré; et ces valeurs de t, étant évidemment de la forme de gu+...+f,ne pour- ront devenir infinies pour des valeurs finies de U, .. On déduit aisément du lemme qui précède la démon- stration du théorème de Bézout. Taforème. — Le degré de l’équation finale qui re- S. — Als. sup., V. 39