SECTION II. — CHAPITRE V- 607 . que nous ramenons l’élimination de trois inconnues entre quatre équations. L’équation finale en t qui résulte de l’élimination de y et de z entre les équations (5) aura pour racines æ,+a),—}—6zq, «7Î2+Œ,Ï2+6327 …. 'rn+“.)fin+€znv et son degré sera égal àn. Supposons cette équation formée, et ordonnons-la par rapport à #; elle sera (b\, t* — p; ts —# P2 @ 34v se + Pn-t E+ Pn 0, Pi, P2y - - - étant des fonctions rationnelles de u, .. ., qui contiennent aussi les paramètres œ et 6. Cette équa- tion (6) servira, comme nous l’avons vu précédemment, à calculer les diverses fonctions symétriques des solutions communes aux équations (2), dont l'expression de V est composée, et le problème sera enfin résolu. Cette méthode conduit, dans les applications, à des caleuls d’une longueur rebutante; mais nous allons en conclure aisément une démonstration nouvelle du théo- rème de Bézout, relatif au degré de l’équation finale, ce qui est l’objet principal que nous avions en vue. Théorème de Bézout sur le degré de l'équation finale. 267. D’après ce qui précède, n étant le nombre des solutions communes (x, y, =} aux équations (2), on ob- tiendra une équation finale du même degré n en élimi- nant deux inconnues quelconques entre les équations (2). Cela est d’ailleurs évident @ priori, car, à cause de la généralité que nous supposons aux équations, tout est semblable par rapport à x, J, 3, U, ++. Toutefois, 1l est important de faire cette remarque, parce que le con- traire pourrait avoir lieu si l’on attribuait aux coeffi- cients des valeurs particulières.