SECTION 1I. — CHAPITRE IV. 593 Nous avons donné au n° 259 les expressions des in- vartants A,_,, et l’on voit, en se reportant à ces expres- sions et au théorème de M. Sylvester, que si l'on dé- signe par V, la dérivée du polynôme V = F (t), et par V2, V3, ---, Vm les restes changés de signe que l’on déduit de V et V,, par l’opération du plus grand com- mun diviseur, on a âe v 8 2 2 Es ‘_Ë, Ê_.Ë R V'ä Am—1 IS Vm 5 I v A0 V1 A1 V2 Am—2 Vm—l ; donc le nombre (t) exprime aussi combien 1l y a de quantités négatives dans la suite Vl V2 V3 Vm e e V Vl V2 Vm—l et il est égal, en conséquence, au nombre des variations contenues dans la suite V, Vlv V27 cr e Vm- On conclut de là que le nombre des variations perdues par la suite précédente, quand on passe de t=t à t= t, > t,, est égal au nombre des racines de l’équa- tion V = o, qui sont comprises entre £, et t,, ce qui est précisément le théorème de Sturm. La démonstration nouvelle de ce célèbre théorème est bien remarquable, car on n’y emploie, comme le remarque M. Hermite, aucune considération de continuité. 962. J’arrive maintenant à la méthode pratique donnée par M. Hermite pour déterminer le nombre représenté par le symbole (t). D’après ce qui précède, il suffira, pour remplir cet objet, de ramener à une somme de car- rés, par une substitution réelle quelconque, la fonction désignée par f'et que nous savons former. S. — Alz. sup., 1. ° 38