SECTION II, — CHAPITRE 1V. 565 Théorème relatif aux fonctions entières et homogènes du deuxième degré à coeflicients réels. 254. Dans l’étude que nous venons de faire, nous n’a- vons fait aucune hypothèse sur la nature des coefficients des fonctions que nous avons considérées. Nous suppose- rons ici que ces coefficients soient des quantités réelles; alors, en appliquant le procédé du n° 192 à une fonction entière et homogène du deuxième degré, f, pour la ré- duire à une somme de carrés de fonctions linéaires, 1l pourra arriver que quelques-unes de celles-ci contiennent le facteur /Ÿ—1. En d’autres termes, la fonction f sera exprimée par une somme de carrés de fonctions linéaires réelles, multipliés par certains coefficients positifs ou négatifs. On peut dire, avec M. Hermite, que deux fonctions entières et homogènes du deuxième degré sont de méme espèce, lorsque, ces fonctions étant exprimées par des sommes de carrés, le nombre de ces carrés dont le coeffi- cienta un signe donné, est le même dans l’une et dans l’autre fonction. Cela posé, nous présenterons ici une proposition fort importante avec la démonstration qu’en a donnée M. Hermite. Tuéorème. — De quelque manière qu'on transforme un polynôme homogène du deuxième degré à coefficients réels et dont l’invariant n’est pas nul, en une somme de carrés de fonctions linéaires réelles, ces carrés étant afjectés de coefficients numériques également réels, le nombre de ces coefjicients qui auront un signe donné sera toujours le méme. Soit .f(ulv U9, e3 um)