SECTION 1I. — CHAPITRE II. 481 Lagrange (n° 208) est souvent préférable dans les ap- plications à celle que nous venons de présenter ; au reste, on passe de l’une à l’autre forme par un-simple change- ment de variable (*). Applications de la formule de Lagrange. 211. Considérons l’équation trinôme (1) u= %— tu"”, Pour que cette équation ait deux racines égales, il faut qu'elle ait une racine commune avec sa dérivée u m—1 (2) 1= miu ; L’élimination de ? entre ces deux équations donne mæ u-S Mmèr=-l et l’équation (2) donne, pour t, la valeur correspondante [ cr m—t (m — 1) m” _1‘.uzî——1 Donc, pour toutes les valeurs de & dont le module est dis E ( — 4}= ë inférieur au module de —— celle des racines de m m 7'.lH-— 1 l’équation (1) qui a le plus petit module est dévelop- pable en série convergente ordonnée par rapport aux puissances entières de #. Le développement sera, d'après (*) Dans son Mémoire sur la série de Lagrange, M. Rouché a étab'i aussi une autre formule plus générale, et de laquelle il a tiré une dé- monstration très-simple de la formule par laquelle Waring a exprimé la somme des puissänces semblables des racines d’une équation algébrique. Je renverrai pour ces développements au Mémoire de l’auteur. S. — Alg. sup., I. 31