mat u9ATA A UNSE 468 COURS D'ALGEBRE SUPÉRIEURE, nominateur de cette expression ne pourra s’annuler, car m est, par hypothèse, différent de zéro ; d’ailleurs le numérateur est nul, puisque mn est un entier; donc la moyenne arithmétique des z valeurs de z” considérées est nulle dès que z surpasse m. Il s’ensuit que la valeur moyenne de la fonction z” est égale à zéro. Quand le nombre m est zéro, la fonction f (z) se ré- duit à l’unité et dans ce cas sa valeur moyenne est elle- même égale à 1. On peut conclure de ce qui précède la proposition suivante, qui nous sera utile : Tuéorème. — Si, pour une valeur déterminée p du module de la variable z, la fonction f (z) est dévelop- pable en une série convergente ordonnée par rapport aux puissances entières positives et ne'gatives de z, le coeflicient d'une puissance entière quelconque z", dans le développement, est égal à la valeur moyenne du J(2) 2k quotient En elfet, supposons que, pour une valeur p du module de z, on ait, quel que soit l’argument o, m=+e on pourra écrire ou, si l’on veut, m=+M f‘ Z-) EN k \ 2m—k 0 eTR Am æ — ë, m=—M > . £ désignant une quantité qui tend vers zéro quand l’en-