ms 5522 u1m RV B MSES 466 COURS D’ALGÈBRE SUPÉRIEURE. et soient I— ae — 4 bd + 3c*, J = ace + 2 bed — ad? — eb? — , On aura, en désignant les quatre racines par «, 6, y, 9, a<(e—BP(a—y)(a—5(B—4P(8—IF(7—8} C’est M. Cayley qui, le premier, a trouvé cette formule. Démonstration nouvelle de la formule de Lagrange. 204. La formule de Lagrange a fait l’objet. des re- cherches d'un grand nombre de géomètres; Cauchy, en particulier, est revenu à plusieurs reprises sur cette for- mule, etil en a donné diverses démonstrations. Mais, dans ces derniers temps, M. Rouché a fait une étude nou- velle et plus complète de la question, et il a publié, dans le XXXIX*Cahier du Journal de l’EÉcole Polytech- nique, une démonstration qui ne laisse rien à désirer sous le double rapport de la rigueur et de la simplicité ; nous croyons utile d'exposer ici l’analyse de M. Rouché. Les développements qui vont suivre ne se rapportent pas seulement aux équations algébriques : ils s’appliquent également aux équations transcendantes. Rappelons à ce sujet que, si /(z) désigne une fonction quelconque bien déterminée de la variable z, qui s’annule pour z = z,, et si, u étant un entier positif, la fonction (3 — =1}* =F(z) a une valeur finie différente de zéro pour z — z,, la ra- cine z, de l'équation f (z) = 0 a le degré de multipli- cité u; les règles du Caleul différentiel montrent que dans