maumasTr Ÿ 426 COURS D'ALGÈBRE SUPÉRIEURE. Connaissant ainsi les sommes de puissances semblables des racines de l’équation en y, on pourra former cette équation. On peut y arriver encore de la manière ‘suivante. On résoudra les équations (3) par rapport aux puissances æ!, x?, ..…, æM-!, etl’on portera leurs valeurs dans l’é- quation (2). Ce procédé a l’avantage de donner la valeur de x exprimée rationnellement en J, en sorte qu’on connaîtra chaque racine de l’équation proposée, quand On aura résolu l’équation finale en v Représentons par ,5) _7…+ QI.Ïm—1 == (/2),m——2+ I Tn y + IO cette équation en y, OÙ d1, da, <, Gm sont fonctions entières des indéterminées ao, d1, ..., et qui exprime la condition pour que les équations (1) et (2) alent une racine commune. Je dis que de cette seule équation (5) on peut déduire la valeur de x qui correspond à chaque valeur de y, et même la valeur d’une puissance quel- conque de x. En effet, désignons par Y ce que ‘devient le second membre de la formule (2) quand on yremplace le coefficient a, par a, + h, et soit (6) Y" + QY" 4 QYN3 4 LH Qes Ÿ + Qn =0 l’équation de laquelle dépend Y. Chaque coefficient Q; est une fonction entière. de a, + , eét, si on l’ordonne suivant les puissances de h, on aura évidemment h? Ql — TS hDa}Lqi+ I—_") D}Îl)‘(]J Mc ou4 D% q Drm ÿ;; ». représentant les dérivées successives du polynôme ; par rapport à a,; on a d’ailleurs Y ____)» é /I.I“". » Si l’on porte ces valeurs dans l’équation (6), celle-ci de-