SECTION II. — CHAPITRE I. 421 condition écrites plus haut, sans que les premiers mem- bres des équations (1) et (2) aient un diviseur commun du degré u, ce qui serait la condition nécessaire pour que les équations (1) et (2) eussent réellement # racines communes. Pareillement les équations v e 0150 VV 0 expriment les conditions nécessaires pour que u racines de l’équation (1) satisfassent à l’équation (2), en sorte que si l’équation (1) a des racines multiples, on pourra satisfaire aux équations de condition précédentes, sans que les équations (1) et (2) aient réellement j racines communes. Il faut remarquer, en outre, que le dernier terme p,, ou 4,, par rapport auquel sont prises les dérivées de V, doit être considéré comme un paramètre indéterminé dont tous les autres coefficients sont indépendants. Cela posé, passons à la démonstration du théorème. Soient a, b, c, .., k, l les n racines de l’équation (2), et posons V=f(a)f(6)... F(K)F(); V est une fonction symétrique des racines de l’équa- tion (2), dans laquelle les coefficients sont des fonctions entières des coefficients de l’équation (1); on pourra donc l’exprimer par une fonction entière des coefficients des équations (1) et (2). Les racines a, b, c, ..., k, l étant indépendantes de Pm> les quantités f(a), f(b), --., f(1) sont des fonc- tions linéaires de p,, et leurs dérivées sont toutes égales à l’unité; donc l),,m V est égale à la somme des produits m—1 à m—1 des quantités f(a), f(b), » FA), Fs