SECTION IT. — CHAPITRE I. 409 fonction symétrique et entière des racines de l’équation L et on peut l’exprimer sous forme rationnelle et entière, en fonction des coefficients de cette équation, c’est-à-dire en fonction de a et des coefficients de l’équation (1). D'après cela, l’égalité (2) prendra la forme % =ç((l).9(d), où 0(a) désigne un polynôme entier et rationnel par rapportàa. En effectuant le produit des polynômes q et , notre fraction deviendra g(a) 455 = Ao + A,@+ A5@? +,. < A, ak, w_}:…) et je dis qu’on peut supposer le degré u inférieur à m. En effet, de l’équationf(a) = 0 on peut tirer la valeur de a” qui sera exprimée par un polynôme du degré m—1 ; en multipliant par à cette valeur de a”, on aura a”*+# » qui sera exprimée par un polynôme du degré m, mais qu’on pourra abaisser au degré m—1, en remplaçant a”” par la valeur trouvée précédemment. En continuant ainsi, on expri- mera chaque puissance de a, à partir de la m'ème, par un polynôme du degré m—1, et, par suite, on pourra chas- (a) v(a) ser de l’expression de que nous avons trouvée toutes les puissances de à supérieures à la (m — 1)'ême, Mais on peut aussi opérer comme il suit : si u est >m, on divi- sera le polynôme A, +A,a+... par f(a), et en dési- gnant par Q le quotient, par w (a) le reste qui est de degré inférieur à m, on aura (æ) (a -— —Ao+Aa+...=f(a) XQ+o(a); _— e mms vc