1 SECTION 1I, — CHAPITRE I. 403 une fonction rationnelle donnée de ces racines, ou de quelques-unes d’entre .elles. La théorie des fonctions symétriques conduit à une méthode très-simple et très- élégante pour former l’équation dont V dépend. Nous allons développer ici cette méthode. Si la fonction V contient » des m racines, le plus grand nombre de valeurs qu’elle puisse prendre quand on échange les lettres a, b, e, ..., k, l les unes dans les autres, de toutes les manières possibles, sera évidem- ment égal au nombre des arrangements de m lettres n à n, c'est-à-dire égal à m(m—1)(m—2)...(m—n+1). Mais 1l peut arriver que le nombre des valeurs distinctes de V soit beaucoup moindre ; nous désignerons par u ce nombre de valeurs, et par V,. Vs V8 50500 Vp. les u valeurs de V. L'équation en V sera alors (VEV)(VS V (V—V) =0 ou Ve-p P, Vést 4 P, V e PV +AP,—0, en l…sanl VHVn EN — P;, V Va # 01e PS v V =—={— 1k B Or les quantités P,, P», ..., P, sont des fonctions sy- métriques des quantités V,, V2, ..., el, par suite, elles sont aussi des fonctions symétriques des racines a, b, c, .. de l’équation proposée ; on pourra donc caleuler les coefficients de l’équation en V parl’une des méthodes que nous avons CXPUSÉCS.