SECTION II. — CHAPITRE I. 4o1 Cela posé, on a V=V,(a— 5)*(a — c)?...(a — k)?(a — ?)?. Mais le produit (a — b)(a—c).. .(a—K)(a— l) est égal (n° 49) à la valeur que prend la dérivée du poly- nôme X pour x = a, c’est-à-dire égal à matt—+ + ( m — 1)ppat=+..+ Pm-t5 donc on aura V=V, [ma”—+(m—1)ppan-—+,..+ Pmsd D'après cela, si nous admettons qu’on sache former la valeur de la fonction V pour une équation de degré m—1, on pourra également trouver la valeur de cette fonction pour une équation du degré m. Effectivement, par hypothèse, on sait exprimer la valeur de V, par les coefficients de l’équation (2), c’est-à-dire en fonction de a et des coefficients de la proposée ; donc la fonction V pourra elle-même être mise sous la forme d’un polynôme ordonné par rapport aux puissances de a, et, en divisant ce polynôme par le premier membre de l’équation pro- posée, dans lequel on aura remplacé x par a, le reste de la division donnera la valeur cherchée de V. Or on sait calculer la fonction de V pour une équation du deuxième degré ; on pourra donc calculer cette fonction pour l'équation du troisième degré, puis pour celle du quatrième, et ainsi de suite. Cas de l'équation du troisième degré. — L’équation proposée est x-+pa+4x+r=0o, et l'on a V =—(a — b)?(a — c)?(b — c}?, V1=(b—c)z, V=V,(a — b)?{(a—c);, S. — Alz. sup., L 26