SECTION II. — CHAPITRE I. 397 . tion n’est que du degré m — 1 ; on aura donc, en parti- culier, ms — V=o ou vV= 9qn comme nous l’avions annoncé. La démonstration précédente suppose que les m ra- cines a, b, e, .. , k, l sont inégales ; mais les conclusions précédentes ne subsistent pas moins, si quelques-unes de ces racines sont égales entre elles. Nous emploie- rons, pour justifier cette assertion, un raisonnement dont on fait un fréquent usage en Analyse. Si l’équation X = o a des racines égales, on considé- rera d’abord à sa place une équation X, = o, dont toutes les racines seront inégales, et qu’on obtiendra en faisant subir des modifications insensibles aux coefficients de X: par exemple, si l’équation X = o a trois racines égales à a, et que les autres racines soient différentes, on prendra X(x —a—h)(x—a—W) (æ—a) X, = Le polynôme X, ne diffère de X qu’en ce que deux des trois racines égales à a sont remplacées par a+kh et a + h': on voit aisément, sans qu’il soit nécessaire d’in- sister davantage, comment on devrait choisir le poly- nôme X,, si, outre les trois racines égales à , l’équation proposée avait plusieurs racines égales à b, à c, ... Cela posé, substituant l’équation X,= 0 à X=0o et conservant d’ailleurs les notations précédentes, on arri- vera à l’équation V= Gms et celte équation aura lieu, quelque petites que soient les quantités h, N', .. ; elle aura donc lieu aussi à la li- mite, quand on fera h = o, W 0,....