SECTION I. — CHAPITRE VII. 369 Du calcul des racines imaginaires. 168. La méthode qui a été exposée au n° 147 permet non-seulement de séparer les racines imaginaires d’une équation, mais encore de resserrer indéfiniment les limites qui comprennent, soit la partie réelle de chaque racine, soit la partie multipliée par l'imaginaire à ou J— 1. 2 Lorsqu’une racine imaginaire est ainsi connue avec une certaine approximation, on peut en obtenir des valeurs de plus en plus approchées au moyen de la méthode de Newton, qui n’est en aucune façon bornée au cas des ra- cines réelles. Effectivement, si z, est une première valeur approchée d’une racine simple = de l'équation ( f(s)=0, et que 39 + u soit la valeur exacte de cette racine, on pourra poser ; L FN , / 22N F(20) H US" (50) + I__2f/(zo) +...=0, d’où et l’on aura, avecuneapproximation d’autant plus grande que le module de « sera plus petit, 7 f”(%)’ mais il sera nécessaire d’examiner, dans chaque cas, le degré d’exactitude que peut fournir la précédente for- u=— mule, et cette discussion ne sera pas toujours exempte de difficultés. Posons a=x+iy, f(3)=e(w,y)+iv(æ,y), et désignons par xo + Ly, la valeur approchée z de la- 5 — Alg. sup., 1 24 '