—c L f, d f é . ë | 332 COURS D’ALGÈBRE SUPÉRIEURE. le second membre de cette formule est une fonction en- tière de x du degré m — 1, dans laquelle le coefficient de x! est évidemment mA, h; on a donc Au— mA,haer<+ ,, ce qui montre que la différence Au d’une fonction en- tière u du degré m estune fonction entière du degrém—1, et que le premier terme de Au s’obtient en multipliant par hla dérivée du premier terme de u. Cette proposi- tion nous donne immédiatement les résultats suivants : A3 u— m(m — 1) A, h2am—t 4 , 9 u—m(m—1)(m— 2JA, Btar rs on voit que la différence mième Am n est indépendante de x, et qu’elle s’obtient en multipliant par h la mpième dérivée de u, ce qui démontre le théorème énoncé. Il résulte de là que les différences de w des ordres su- périeurs à m sont nulles. 155. SUBSTITUTION DE NOMBRES ÉQUIDISTANTS DANS UNE FONCTION ENTfEre. — La proposition que nous venons d’établir conduit à une conséquence très-Importante qui remplit l’objet principal que nous avions en vue, et que l’on peut énoncer comme il suit : Si l’on doit substituer à x une suite de nombres équi- distants X— 2h, % — h, %, X +h, %, +22, dans une fonction entière u =f(x)du degré m, il suf- fira de calculer directement les résultats de la substitu- tion de m termes consécutifs de la suite, après quoi on obtiendra les résultats de la substitution de tous les au- tres nombres par de simples additions.