SECTION 1. — CHAPITRE VII. . 321 149. Lorsque les coefficients d’une équation sont ra- tionnels, on peutchasserles dénominateurs qu'ils peuvent contenir ; ces coefficients deviennent alors des nombres entiers. Cela posé, la recherche de toutes les racines com- mensurables se ramène à celle des racines entières, au moyen de la proposition suivante : Tuéorème. — Lorsque le premier terme d’une équa- tion a pour coefjicient l’unité et que les autres cbe_‘[fi— cients sont des'nombres entiers, l’équation ne peut avoir pour racines commensurables que des nombres entiers. En effet, soit l’équation f(a=a"4+A,a”+ 4 H A 10 F A,=o, dans laquelle les coefficients A,, , A, sont des entiers. ; . 3 & 2s T5 P a Substituons à x une fraction irréductible quelconque = ) On aura a al)l 1)'”—1f = 37 + Ara”+ Agbart-t 4. + A b y (l A * , . . » or, pour que 7 füût racine de l’équation f(x) = o, il fau- - D drait que l’on eût a m b e m1 m—1 =— Asaie E A u ce qui est impossible, puisque le second membre est un nombre entier, tandis que le premier mem.brc est une fraction irréductible ; donc l’équation proposée ne peut avoir une racine fractionnaire. D'’après cette proposition, pour avoir toutes les racines rationnelles d’une équation à coefficientsentiers, il suffira de transformer l’équation proposée en une autre (n°58) dans laquelle le coefficient du premier terme soit l’unité, S — Als. sup., 1. 21