SECTION K. — CHAPITRE VI. 319 cients soient des quantités donnéesréelles ou imaginaires, on pourra effectuer la séparation des racines de l'équa- tion f(z)=,o, en faisant usage de la proposition que nous avons établie au n° 137. Effectivement, si l’on trace deux axes de coordonnées rectangulaires ox et oy, puis qu’on mène à l’un des axes, celui des y par exemple, des parallèles qui répondent aux abscisses ps rs , 2 ” on pourra déterminer, par le théorème du n° 137, le nombre des racines comprises entre deux parallèles con- sécutives. S’il n’y a qu’une seule racine dans l’un des espaces ainsi déterminés, cette racine sera séparée, con- formément à la définition du n° 111; s’il y à plusieurs racines comprises entre deux parallèles conséeutives, on pourra achever la séparation par le moyen de parallèles intermédiaires, à moins que plusieurs racines n'aient la même partie réelle. On connaîtra ainsi deux racines aussi rapprochées l’une de l’autre que l’on voudra, entre lesquelles sera comprise la partie réelle x de chaque racine. Sil’on veut avoir en même temps deslimites de la valeur correspon- dante ou des valeurs correspondantes de y, on y par- viendra en menant des parallèles à l’axe des x ; celles-ei, avec les deux parallèles à l’axe des y quî comprennent les points racines que l’on considère, détermineront divers rectangles, et le théorème du n°136 fera connaître quels sont ceux de ces rectangles qui renierment les racines dont on s'occupe.