SECTION I. — CHAPITRE VI. 309 ; ; A ; substituera à x, comme nous l’avons indiqué au n° 141, une suite de nombres croissants « X, O, Y, ++0, ® compris entre les limites des racines. Si, dans le passage x = « à x = 6, la suite des signes des fonctions (1) ne- perd aucune variation, l'équation f(x)=0o n’aura aucune racineréelle comprise entre æ et6. S’il y aune seule variation perdue, l’équation f(x) =0 aura une seule racine entre œ et 6, et cette racine sera séparée. S'il y a deux variations perdues en passant de x = « à x = 6, il peut arriver que l’équation /(x)= o ait deux racines entre æ et6 ou qu’elle n’en ait aucune; on a vu que, si le dernier'cas a lieu, l’équation a nécessairement deux racines imaginaires. Nousallons indiquer comment on peut distinguer ces deux cas l’un de l’autre, lorsque la perte de deux variations se manifeste dans la portion de la suite (1) qui est formée par les trois premières fonctions (2) #(æ), F'{æ), Frtæ). Comme le théorème de Budan s’applique à l’une quel- conque des fonctions de la suite (1), il résulte de notre hypothèse que l'équation f"(x) =0 n’'a aucune racine C(!lll})l‘iä(‘ entre-& €l 8 bl (l()l‘lC on a f(8) _ f(a) S F(G) ——m> ou —6 — à, on sera certain, d’après le lemme du n°1 43 (c0rollairc r), qùc l’équation f(x)= 0 ne peut pas avoir deux racines réelles entre « et 6. Lorsque l’inégalité précédente n'est point satisfaite, il faut substituer dans Ftæ)et f (x) un nombre a compris entre & et 6; si f (a) est de signe