SECTION I. — CHAPITRE VI. 201 et+1, le nombre des variations de l’équation X, =0 comprises entre æ et 6 sera égal au nombre des variations perdues par la suite (5), dans le passage de x — a à x=6 On serait arrivé aux mêmes résultats en considérant au lieu des fonctions (5), la suite ” P. ) XIL7 Xlzv Xnv A X\”n\ — ( ( formée par la fonction X, et ses dérivées successives. On a effectivement les relations suivantes, qu’il est facile de vérifier au moyen de l’expression de X, écrite plus haut : (7) (1—æ) X, — 2=X, + 7(n+1) X, =0 et {I—— æ*) X(… —> (y…— I).1.‘XÎÎPM / n & _n ( +[;(P«— 1)(p—2)+7(2 +1)] x !*=o. On voit, par ces relations, que, dans la suite (6), deux fonctions consécutives ne peuvent pas s’annuler en même temps, et que, si l’une d’elles s'évanouit pour une valeur de x comprise entre —1 et +1, la fonction qui précède et celle qui suit ont des valeurs de signes contraires. Ces mêmes relations montrent que, pour x— —1, la suite (6) n'offre que des variations, tandis qu’elle n’a que des per- manences pour x— —+1; on peut donc tirer les mêmes con>c*quence> que nous avons formulées plus haut. Cette conclusion s’accorde avec la proposition du n° 119, puisque lequat10n X,= o a toutes ses racines réelles. 135. On peut encore démontrer très-simplement, par la méthode de Sturm, la réalité des racines des équations en x que nous avons obtenues dans le Chapitre précédent