290 COURS D’ALGÈBRE SUPÉRIEURE. et l’on vérifie très-facilement que la somme nX, + (n —1)X, 2 est égale au produit de la fonction X,_, par (2n—1) x: on a donc (3) nX,—(2n —1)2X, 4 + (n —1) X, » =. Cette formule servira à définir X, en y faisant n= 2 et en substituant les valeurs de X, et X, écrites plus haut; on trouve ainsi (4) … Cela posé, considérons la suite des fonctions | ‘ (5) X. X/z—1w Xn—2v 05 Ls Xo3 la dernière de ces fonctions est constante ; et, d’après la formule (3), deux fonctions consécutives ne peuvent être nulles pour une même valeur de x ; car, si elles s’éva- nouissaient, la dernière fonction X, serait nulle, ce qui n’a pas lieu ; en outre, quand l’une des fonctions X, autre que la première, s’annule, les fonctions qui la compren- nent sont de signes contraires, d’après la formule (3)- Enfin cette même formule (3), jointe aux formules (1) et (2), montre que l’on a X/n — (— Î)"' pour.Ææ—-—-T, Kn=—+1l pour _ x=——+1; donc, quand on fait croître x de —1 à +1, la suite (5) perd » variations, d’où l’on peut conclure que : 19 L’équation X, =0 a ses n racines réelles, inégales 1et+1; 29 Les racines de l’équation X,_,= 0 séparent celles et comprises entre - de l’équation X,=0o:; / l , 3° Siaet6 >a sont deux nombres compris entre — 1