282 COURS D’ALGÈBRE SUPÉRIEURE. ayant soin de changer le signe de chaque reste, ainsi que le prescrit l’énoncé du théorème. On obtiendra ainsi la suite de fonctions (1) 0 K6 11 K E dans laquelle le dernier terme ne sera plus constant; mais trois fonctions consécutives seront encore liées entre elles parune égalité de la forme Xp—1 = X4 Qr — Kpsny où Q, désigne une fonction entière. Soit D le produit des facteurs linéaires communs à X et à X,; il est évident que les fonctions (1) pourront être divisées exactement par D, et si l’on désigne par (2) w4N N les quotients de ces divisions, la dernière des fonctions (2) sera une constante ; en outre trois fonctions conséceutives decette suite seront liées entre elles parla relation = V O, — Vrnrs enfin, d’après le lemme du n° 120, le rapport VX — >—; 1 1 passera toujours, en s’annulant, d’une valeur négative à une valeur positive. En conséquence, on peut appliquer aux fonctions (2 ) le raisonnement entier du n°127, et il en résulte que, si 6 est >a, l’équation V=0o ou X=—0o a autant de racines comprises entre æ et 6 qu’il y a de va- riations perdues dansla suite des signes des fonctions (2), lorsque x croît de « à 6. Enfin, comme les fonctions (1) s’obtiennent en multipliant les fonctions (2) par un même polynôme D, 1l est permis de substituer les unes aux autres.