SECTION I. — CHAPITRE VI. 279 2° Si, pour une valeur de x, l’une des fonctions de la suite (1), autre que la première, s'annule, la fonc- tion précédente et la fonction suivante sont de signes contraires. En effet, si l’on a V,= o, l’égalité (3) donne Vs == — Vrsr- Faisons maintenant croître x d’une manière continue entre les limites œ et 6; la suite des signes des fonc- tions (1) ne pourra être modifiée qu’à l'instant où x at- teindra et dépassera une valeur qui annule une ou plu- sieurs des fonctions de la suite (1). Soit à l’une de ces valeurs, et supposons d’abord que, parmi les fonctions Vs Vn-<- qui s’annulent pour x — a la première V ne soit pas comprise. Si / désigne une quantité positive suffisamment petite, les équations V,_,=0, Vz41= 0 n’auront aucune racine » Vk+ entre a— h et a+h, et en conséquence chacune des fonctions Vx_1, Vr41 CONnservera le même signe quand on + Sne q fera croître x de a—h à a+kh. Ces fonctions étant de signes contraires pour x = a, comme nous l’avons © , dit plus haut, elles sont pareillement de signes con- traires pour x=a—h, ainsi que pour x=a + h; donc la portion de la suite (1) qui comprend les trois fonctions Vk——la ‘7/u1 Vk+l offre une variation unique pour x—a—h, ainsi que pour x=a+h; cela s’applique évidemment à cha- cune des portions de la suite (r) qui sont formées par l’une des fonctions V,, V,,.…. et les deux qui la com- prennent. On peut conclure de là que la suite des signes des fonctions (1) ne perd ni ne gagne aucune variation quand x croît de a—hk à a+h.