274 COURS D'ALGÈRBRE SUPÉRIEURE. Cette équation a n racines égales à — 1 et n racines égales à +1; donc l’équation f'(æ)=o aura — racines égales à — I, n — 1 racines égales à —H 1, et une racine a, comprise entre — 1 et + 1. De là il résulte que l’équation f'(=)=0 à n—2 racines égales à —1, n — 2 racines égales à + 1, une racine b, entre — 1 et à,, et une racine bs comprise entre a, et +1. Il n’est pas nécessaire de pousser plus loin ce raison- nement, pour reconnaître que l’équation /"(x)= o ou X, = 0 a ses n racines réelles, inégales et comprises entre —I el +1, ainsi que nous l’avions annoncé. 125. On peut tirer du théorème de Rolle les condi- tions de la réalité de toutes les racines d’une équation de degré donné ; mais, devant bientôt faire connaître une méthode beaucoup plus simple qui remplira le même objet, nous n’'aborderons point ici cette question géné- rale, et nous nous bornerons à appliquer le théorème à la détermination du nombre des racines réelles d’une équation trinôme, telle que j{r) —at+pæa+g=o, dans laquelle nous supposerons les exposants m et n im- pairs. Le nombre total des variations contenues dans cette équation et dans sa transformée en — x est égal à 1 ou à 3 ; le nombre des racines réelles est donc lui-même égal e 1 ou à 3; il s’agit de distinguer ces deux cas. La dé-