SECTION I. — CHAPITRE VI. 269 de a—h à a+h; ce nombre de vañiations perdues peut se réduire à zéro quand n = 1; mais, pour n >1, il est positif. Il résulte de là que, x croissant de æ à 6, chaque fois que cette variable atteint et dépasse une valeur a qui annule quelques-unes des fonctions (1), cette suite perd y + 9k variations, À étant un entier positif ou nul, et le nombre v, qui peut aussi se réduire à zéro, étant préci- sément égal au nombre des racines de l’équation f(x)=0 qui sont égales à a. Si donc N désigne le nombre total des racines réelles égales ou inégales comprises entre æ el 6, le nombre des variations perdues en passant de x = « à x = 6 sera égal à N ou égal à N augmenté d’un nombre pair. CororLamme. — Si l’équation f(x) =0 a N _racines comprises entre « el 6, et que la suite (1) perde N+2K wariations dans le passage de x = a à x = 6, l‘équa- tion a au moins 2K racines imaginaires. En effet, désignons par N, le nombre des racines com- prises entre — co et &, par N'celui des racines comprises - entre 6 et + œ . Soient aussi No + 2Ky, N'+ 2 K les nombres de variations perdues dans la suite (1) quand on passe de xr=—+s àix=a et de r=6àxr=—=+.1 est évident que pourx=—® la suite Q1) présente m variations, tandis qu’elle n’a que des permanences pour x = œ ; On a donc N +N+HN +2K, +2K - +2K = m; le nombre 21 des racines imaginaires est égal à mm — (No + N + N’), et l’on a conséquemment I=K,+K+K', doù I=ou >K. 122. Nous présenterons ici deux remarques au sujet du théorème de Budan.