SECTION I. — CHAPITRE VI. 965 réelles. Mais, en cherchant à en modifier l’énoncé de ma- nière à embrasser tous les cas, Budan est parvenu à un théorème remarquable que nous allons exposer, après avoir établi préalablement un lemme fort important sur lequel nous aurons à nous appuyer. Lemme. — Si f (x) désigne une fonction entière de x ayant pour dérivée f'(x), et que l’on fasse croitre x f() f"\,zr) s'annulera, il passera toujours d'une valeur négative de — m à + œ , chaque fois que le rapport à une valeur positiwe. En effet, soit a une valeur de x pour laquelle f(x) s'annule. Si m est le degré de cette fonction et que l’on représente par f'(x), f"(æ) <<> f'(x) ses dérivées snecessives, on aura, pourx = a +u, ; 8 Us u” ° f(a+u)=f(a) + —[./ (a)+..+ «I—‘)——;f"(a/} #. I[’” = —(/'"((l), 13N L{ \ / >\ u Wl u'l-—l n( f'a+u)=f'(a)+ f" (a)+.. ; PE ta)= c8 I r.2...(r —1) ur1 +——————f/"(a); [.2..…\/}I—l/‘\ comme il peut arriver que la valeur x = a annule f‘(x) et quelques-unes des dérivées suivantes, je désignerai généralement par f*(x) la première de ces dérivées qui ne s’annulent pas pour x = . Alors, en divisant l'une par l’autre les deux équations précédentes, on aura lllll'll _ ; e e U ) f(a+u) f1['/ S ; :]ln+|\...mf PiCE ./‘(l+uj S iT E un ; ? j\ ju\“)+.“+ {/nz