COURS D’ALGÈBRE SUPÉRIEURE. 264 conques à et 6> a, et si, après chaque substitution, on compte les variations de signes que présente la suite des résultats, le nombre des variations perdues en pas- sant de x=—a à x =6 sera précisément égal au nombre ‘ | des racines de l’équation f(x) =0 comprises entre « et 6. En effet, posons successivement x=—x'+2a et x = x'+ 6. Le nombre des racines de la proposée qui sont supérieures à œ sera égal au nombre des racines po- sitives de la transformée f(x"+ a) = o, et, en consé- quence, égal au nombre des variations du polynôme f(x‘+0), puisque toutes les racines sont supposées réelles. Pareillement le nombre des racines de la pro- posée qui sonl supérieures à 6 sera égal au nombre des racines positives de f(x°+6) = o, et, par suite, égal au nombre des variations de /(x"+ 6); d’où 1l suit que l’équation f(x)=0 a précisément autant de racines comprises entre œ et 6 qu'il ya d’unités dans l’excès du nombre des variations de f(x"+ &) sur le nombre des variations de /(x"+ 6). Mais on a ! 19 ! x x* x m f(.r'—{—.r):f{.::) :f’<.r) ; f"\.f} F f"”{.l‘ï I 1.2 ro.m donc l’excès dont nous venons de parler est égal à la différence entre le nombre des variations que présente la suite flæ), Flæ), f'{æ), —. fræ), pour x = «, etle nombre des variations que présente la même suite pourx = 6. Théorème de Budan. y,/" . 190. La proposition précédente cesse d'être exacte, lorsque l’équation /(x) = 0 n’a pas toutes ses racines