262 COURS D’ALGÈBRE SUPÉRIEURE. aussi bien que dans la proposée, et, comme il y a v cou- ples de pareils termes, ils apporteront 2y unités dans la somme V + V'. Enfin, si l’on considère deux termes de même signe et dans lesquels la différence des degrés soit un nombre pair 2 g, ces termes ne donneront aucune va- riation dans la transformée en — x et ils ne fourniront rien à la somme V + V". On a'donc, d’après cela, <'2) VHV =p+29, et par conséquent la formule (1) peut s’écrire \3J m# v ; 20 Si l’on désigne par P le nombre des racines positives de l’équation, par P" le nombre des racines négatives et par 21 le nombre des racines imaginaires, on aura aussi (_î) m=—P+P +35I:; et la comparaison des formules (3) et (4) donnera {5\ 41:‘V—P2}—+—\\‘/——P';}—5—2S. N \ S1 l’équation proposée a toutes ses racines réelles, I est nul; d’ailleurs aucun des nombres V — P, V — P ne peut être négatif; donc on a non-seulement (6) P=V, P=V, mais encore >e=sDe < Les formules (6) démontrent la proposition énoncée ; la formule (5) nous fait connaître en outre une limite du nombre des racines imaginaires. On en tire effectivement E— ur > S: d'où il résulle qu’une équation à toujours des racines