260 COURS D’ALGÈBRE SUPÉRIEURE. de ce polynôme est un nombre pair 2 qui peut se ré- duire à zéro. Le polynôme F(x) ayant 2k variations, le produit F(x) (x —ay,) en aura 2k+1, d'après la proposition précédente, Æ, étant égal ou supérieur à . Pareillement, tions, et ainsi de suite, de manière que le dernier pro- duit, qui est égal à f(x), aura 2%, + v variations, Æ, étant un entier positif ou nul. le produit F(x)(x — à1)(X — A3) aura 2%, 2 varia- Cororarre. — Dans une équation quelconque, le nombre des racines négatives ne peut pas surpasser le nombre des wvariations de l’équation transformee en — x, et, quand il est moindre, la différence est toujours un nombre pair. 118. Le théorème de Descartes a pour complément la proposition suivante, qui n’en est au surplus qu’une conséquence : E Tuéorème. — Si une équation a toutes ses racines réelles, le nombre des racines positives est égal au nombre des variations, et le nombre des racines néga- tives est égal au nombre des variations de la transfor- meée en — X. Considérons les différences entre le degré de chaque terme d’une équation de degré m et le degré du terme suivant. Parmi ces différences, il peut y en avoir qui soient des nombres impairs : je les désignerai par 1 … F3 AN quantaux différences qui sont égales à des nombres pairs, je distinguerai celles qui répondent à deux termes de signe contraire de celles qui se rapportent à deux termes