l , « 258 COURS D'ALGÈBRE SUPÉRIEURE. que a soit une quantité positive, le nombre des varia- tions contenues dans le produit (x —a) f(x) surpas- sera d’une unité au moins, et toujours d’un nombre impair, le nombre des variations de f (x). En effet, ordonnons la fonction f(x) par rapport aux puissances décroissantes de x et posons f(æ) = (P,x"+..) — (P, 774 +..) + (Baamst….) —- ... +(———I)”(P…T"”tt—+—...), en écrivant entre parenthèses tous les termes consécutifs qui ont le même signe ; le nombre des variations de f(x) est évidemment égal à n. Multiplions /(x) par x—a, et écrivons d’abord le produit par x; il viendra xf (a)=(P,x7H 4 ) — (P ) 4 (Pa uHH e 2 (———I>” ([)nmmn+l_l___ - /\è Pour déduire de ce résultat la valeur du produit (x—a) f (æ), il faut lui ajouter —af(x). Or je dis qu’après cette addition les signes des termes dont les de- grés sont respectivement m—+-1, m,—+—1, m+I,..., m,-1 seront restés les mêmes. Cela est évident pour le prémier de ces termes, puisque le produit —af(x) n’est que du degré m. Quant au terme du degré m,+1, il pourra être modifié, parce que —a/(x) peut ren- fermer un terme du même degré; mais ce terme, s’il existe, est le produit par —a du dernier des termes con- tenus dans la première parenthèse de f(x), et, par con- séquent, il est négatif; donc le signe du terme de degré m—+1 dans x f(x) ne sera pas changé. Pareillement, si —af(x) peut donner un terme du degré m,+1, ce terme est nécessairement le produit par —a du dernier des termes contenus dans la deuxième parenthèse de f (x), etilale signe +, comme le terme semblable du