or SECTION I.— CHAPITRE VI. 2 7 On suppose, dans cet énoncé, que le premier terme de l’équation proposée /(x)=0 a un coefficient positif. Si le dernier terme de cette équation est négatif et que l’on nomme X une limite supérieure des racines positives de l’équation f(x) = o, les résultats f(X), f(0) seront de signes contraires; il y a donc une racine positive, et, s’il y en a plusieurs, elles sonten nombre impair. Sile der- nier terme de l’équation f(x) =0 est positif, on chan- gera x en—x, et, la transformée étant écrite de manière que son premier terme ait un coefficient positif, le der- nier terme sera négatif; on rentre dans le premier cas. Cororrarre II. — Zoute équation de degré pair dont le dernierterme est ne'gatifa au moins une racine posi- live etau moins une racine négative. On suppose encore ici que le premier terme de l’équa- tion proposée f (x)=0o ait un coefficient positif. Si l’on nomme X une limite supérieure des racines positives de l’équation f(x) = o, les quantités f(X), f (0) seront de signes contraires ; donc l’équation a un nombre impair de racines positives, et par conséquent elle en a au moins une. Ce raisonnement s’applique aussi à l’équation f(—xæ) = 0; donc la proposée f(x) =0 a un nombre impair de racines négatives. Zhéorème de Descartes. 116. On dit que deux termes consécutifs d’une fonction entière f(x) à coefficients réels offrent une variation, quand ils ont des signes contraires; deux termes consé- cutifs qui ont le même signe offrent une permanence. Cela posé, l’'importante proposition connue sous le nom de Zhéorème de Descartes repose sur le lemme suivant : Lemme. — Sif(x) désigne une fonction entière et S. — Alg. sup., 1. 17