256 COURS D’ALGÈBRE SUPÉRIEURE. stituant x, et X à x dans le polynôme f(x) sont de méme .s‘igllrz ou de signes contraires; zéro est 7'egm'dæ' comme un nombre pair. En particulier, si f(xo) et f(X) sont de signes contraires, l’équation f(x) = 0 a au moins une racine comprise entre x, et X. En effet, supposons le polynôme / (x) décomposé en facteurs linéaires. Nous savons que si, parmi ces facteurs, il)‘ en a u égaux à x — (/) +d \——1\, il yen a aussi u qui sont égaux à x —(p —q \//:—1>; le produit de ces 24 facteurs est la puissance de degré p du polynôme (x — p)?+ q? , lequel reste positif pour toutes les valeurs de x. Si donc on désigne par F(x) le produit de tous les facteurs linéaires imaginaires de f (x ), on aura f x\.'l‘j} — F(”I‘) (m-—— .rÛ /\1 —.7?2). ; /r — .1‘,1), F(x) restant toujours positif. On a, d’après cela, ./ ï.‘0) = É ]S.7'…) e 4g =— La X0 F Xn eFN n> ( 1 2 n p à F(x se “ le premier facteur l*(():; est positif, et l’un des facteurs : ; dsx T ‘ ; 8 SR ; suivants, telsque * —, * Ne peut être négatif que si la ra- =— 522 P. cine x, est comprise entre x, et X. Donc la valeur de JACHS) XE e ; e Ë /(—Ÿ\/\ est positive ou négative, suivant que lcqunlmn f(x) = 0 a un nombre pair ou un nombre impair de ra- cines comprises entre x, et X. Dans le premier cas, f(æo) et f (X) sont de même signe; dans le deuxième cas, ces quantités sont de signes contraires. CororLamre I. — Zoute équation de degré impair a au moins une racine réelle de signe contraire à son dernier terme.