254 COURS D’ALGÈBRE SUPÉRIEURE. et ses dérivées successives. Si pour une valeur a attri- buée à x ces fonctions sont positives, elles le seront aussi pour toute valeur a + h de x supérieure à a. Il suffit évidemment de considérer la première fonction Sf(æ), etla proposition énoncée résulte immédiatement de l’égalité 12s h SP E 1.2/ ( Z +1.2...m / \ h ! f'{a+fi):f({z)—ç—Îf (a)+ fm ((I).‘, tous les termes du second membre étant par ll\*].!0îhè5€ positifs, on a f(a+h)>o. ll suit évidemment de là que l’équation f(x)=0 n’a aucune racine supérieure à a. D'après cette proposition, pour avoir une limite supé- rieure des racines de l’équationf{x} = o, on formera la suite .Î(‘”)* fl(x)) f”(-'-‘),...,j"flæ). On déterminera un nombre X qui rende JU, po- sitive, ce qui est facile, puisque cette fonction est du pre- mier degré. Siaucune des fonctions qui précèdent f7—1 (x) n’est négative pour x—x,, on pourra prendre x pour la limite cherchée. Si, au contraire, en remontant la suite que nous considérons, on rencontre une fonction qui soit négative pour x — ,, on prendra une valeur x, supérieure à x9 qui rende la même fonction positive. Pareillement, si, pour cette valeur X , l’une des fonctions qui précèdent celle dont nous venons de parler est né- - gative, on prendra une valeur X2 > X pour laquelle la même fonction soit positive, et ainsi de suite. On arrivera infailliblement par ce procédé à une valeur de x pour laquelle la fonction f(x) sera positive ainsi que toutes ses dérivées : cette valeur sera la limite cherchée.