252 COURS ‘D’ALGÈBBE SUPÉRIEURE, Maintenant, considérons une équation quelconque y1æe)=0;1e premier terme que nous supposons positif peut être suivi d’un ou de plusieurs autres termes posi- tifs ; réunissons à ces termes tous ceux qui sont négatifs pour en composer un polynôme F(x); on aura f(r) =—F \îl‘) —- ® {:.r‘_ © (x) ne renfermant que des termes positifs et F (x) étant une fonction du genre que nous venons de considérer plus haut. Il suffira évidemment, pour remplir l’objet demandé, de chercher une valeur de x qui rende F (x) positive, ce à quoi l’on parviendra en substituant à x, ‘ dans F (x), une série de valeurs croissantes à partir de Zéro. On peut encore arriver au résultat cherché, en parta- geant le premier membre de l’équation proposée en di- vers groupes, formés chacun d’un ou de plusieurs termes positifs suivis de termes négaufs de degrés moindres, et en cherchant une valeur de x qui rende positifs les po- lynômes contenus dans ces différents groupes. Nous n’avons eu ici en vue que la recherche d’une limite supérieure des racines positives ; mais, d’après ce qui a été dit au numéro précédent, c’est à ce problème que se ramène la détermination des autres limites. ExemeLe. — Considérons l’équation x — h5.et + 72x* + 36.22 — 998x — 149 =o. “ On peut décomposer le premier membre dans les deux parties suivantes : 1x — 45), 2%3 — 36.72 — 998x — 145 ( 49)» 7 9 ! J Pour x=45, la première partie est nulle, etla deuxième partie est évidemment positive ; donc 45 est une limite