SECTION I. — CHAPITRE VI. 251 de l’équation transformée. Enfin, pour avoir des limites des racines négatives, il suffira de changer x en —x et de chercher des limites pour les racines positives de la transformée. 113. Laméthode précédente se résume, comme on le voit, par une règle uniforme qui est applicable dans tous les cas ; mais cette règle fournit souvent des limites fort éloignées des racines extrêmes ; aussi le procédé sui- vant doit-il être employé de préférence. Supposons d’abord que le premier membre de l’équa- tion proposée f(x) — 0 se compose d’un ou de plu- sieurs termes positifs suivis de termes tous négatifs, et soit n le degré du dernier terme positif; on pourra écrire n6e) eiT, X 6s @ f=)=e(r)—v(=)=e"| e(x)etw (x) désignant des polynômes dans lesquels tous les coefficients sont positifs. Par hypothèse, la première des fonctions ne renferme que des puissances positives de x, et il n’y a, dans la seconde, que des puissances négatives. La pre- mière de ces fonctions est donc croissante avec x, tandis que la seconde est décroissante. Il résulte de là que si l’inégalité f(æ)>0 est satisfaite pour une valeur de x, elle le sera aussi pour les valeurs plus grandes. Par conséquent, pour avoir une limite supérieure des racines positives, il suffira de substi- tuer à œ une série de nombres croissant à partir de zéro, et le premier de ces nombres qui donnera un ré- sultat posilif sera la limite cherchée.