SECTION I. — CHAPITRE VI. 249 d’une ou de plusieurs équations qui n'ont que des racines Simples. Dans ce qui va suivre, nous supposerons toujours les polynômes que nous aurons à considérer ordonnés par rapport aux puissances décroissantes de la variable. En outre, il ne sera question que d’équations à coeffi- cients réels, à moins que nous n’avertissions du con- traire. Limites des racines réelles d’une équation à coeflicients réels. 112. Le procédé général que nous avons fait connaître au n° 46, pour obtenir une limite supérieure et une limite inférieure des modules des racines, donne en particu- lier des limites des racines réelles. Mais, quand on ne considère que ces dernières, on peut obtenir souvent des limites plus resserrées. Soit N7\ ÎÏAQ-Ï'm+AI-Ï'…_l+ el +A…îc"”""+ A +A…_l x +.Am une fonction entière de la variable x, dans laquelle les coefficients soient des quantités réelles données, et pro- posons-nous de trouver une limitesupérieure des racines positives de l’équation /(I‘) —0, c’est-à-dire une quantité supérieure à la plus grande ra- cine positive. Le coefficient A, étant supposé positif, si tous les coeffi- cients qui suivent sont positifs, l’équation n'aura point deracines positives; soit donc A, le premier des coeffi- cients négatifs, et désignons par À la valeur absolue de celui de ces coefficients négatifs qui a la plus grande va-