236 COURS D'ALGÈBRE SUPÉRIEURE. Lorsque le degré m est un nombre pair zn, l’équa- tion (1) se décompose dans les deux suivantes : —Ff=0 # 4=0; la seconde se ramène à la première en changeant z en — z, lorsque n est impair; mais, si n estun nombre pair | 2H, ON pourra lui donner la forme I Z*+;=O, ; 1‘ ; | L I : ; | f et, en posant 3 + — = x, elle deviendra V, = o. ‘ ; ! Ainsi l’équation (1) peut toujours se ramener à des équations telles que ([l) =0 U— 0; dont les premiers membres sont des fonctions entières de x du degré u. Chacune de ces équations a ses u racines réelles. En effet, les modules des racines des équations = z“2;L+l =T se —0 =0 s-I ; P . REs , . g sont égaux à l’unité; soit donc cosg + i sing l’expression | générale des racines de l’une de ces équations, les ra- (Ds cines de l’équation (4) correspondante seront ( = “ at As e J—1: — PS » (cosg + ising) + (cose +isine)—! = 2 cosa, On avuau n° 61 que les trois fonctions V,, Vr_1, Vn_a sont liées par la relation (5) v Vn — v e 1 _ qui peut servir à former successivement les polynômes | /\ _ VV3 1= 17 en partant des valeurs & (Gw Vs =x