230 COURS D’'ALGÈBRE SUPÉRIEURE. On voit par là que la formule (3) donnera bien les m racines de l’équation (1). Cela posé, je dis que, si 6, y, ..., À désignent des racines primitives de celles des équations (2) auxquelles elles appartiennent 1‘€5pectivement, la valeur de œ don- née par la formule (3) sera une racine primitive de l’équation (1). Si, en effet, le contraire a lieu, « satisfera à une équa- tion ÿ =—F dont le degré sera un diviseur de m, et il y aura au moins un facteur premier, parmi ceux de m, qui entrera dans 8 un moins grand nombre de fois que dans n ; supposons que le facteur premier p soit dans ce cas, 6 divisera p" .r*, et, par suite, « sera racine de l’équation (A B rà — (4) , on aura donc Mais donc d’où 1l suit que & est racine de l’équation (4); or elle l’est aussi de la première des équations (2); d’ailleurs, le plus grand commun diviseur entre les degrés de ces deux équations est p*!; donc 6 est racine de l’équation p{a-=1 z} == # mais cela est contre l’hypothèse, puisque 6 représente une racine primitive de la première des équations (2 cé Il résulte de là que, si l’on ne prend pour 6, 7,..., à que des racines primitives de la première, de la se-