218 COURS D’ALGÈBRE SUPÉRIEURE. 101. Il est quelquefois possible d’abaisser une équa- tion dont deux racines sont liées entre elles par une relation donnée, et la voie de l’élimination peut être employée à cet effet. ; ’ Soit effectivement ; / e (1) /(3)=o une équation du degré m, n E Tm désignent les m racines, et Supposons que l’on ait entre deux de ces racines la relation 9 (5, 4 ) Æ 0 dans laquelle 9 désigne une fonction entière. On pourra éliminer z, entre cette équation et l’équation f\z1 E-=0, et l’on obtiendra ainsi l’équation finale en z, (2) F(z)=—0o. Si l’équation proposée est irréductible, la fonction F(z) sera divisible par f(z) d’après le théorème du n° 100, et l’équation précédente ne sera d’aucun usage. Mais, si l’équation proposée est réductible, it pourra arriver que quelques-unes des racines de l’équation (1) n’appartiennent point à l’équation (2); dans ce cas, les polynômes f(z) et F (=) auront un plus grand commun diviseur $ (z) différent de /(z), et l’on pourra en consé- quence décomposer la fonction f(z) en deux facteurs, l’un et l’autre rationnels, dans le sens qui a été indiqué au numéro précédent. Supposons, par exemple, que l’équation #(3}—o m ait deux racines z et z, dont la somme soit égale à une ; quantité donnée a. On cherchera le plus grand commun