c 216 COURS D’ALGÈBRE SUPÉRIEURE. s'abaissera au degré m en posant ? — x ; nous avons vu aussi comment on peut toujours abaisser le degré des équations réciproques. Enfin on produira l’abaissement d’une équation toutes les fois que l’on parviendra, par une vole q ue]conquc, à décomposer son premier membre en deux facteurs. Cela arrivera, par exemple, si l’on sait que l’équation f(=)= o a des racines communes avec une autre équation F(z)=0, à moins qu'elle n’ait toutes ses racines communes avec celle-ci. Nous sommes ici conduit à présenter une définition qui a une grande in‘1p(>rl;ch dans l’Algèbre. Dérinirion. — Une fonction entière f (z) est dite ivré- ductible lorsqu’elle n’admet aucun diviseur rationnel. Une équation est dite ivréductible quand son premier membre est une fonction irréductible. | Mais il nous reste à expliquer ici ce que nous enten- dons par diviseur rationnel, et en général par quantite rationnelle. Si les coefficients de la i‘0nctionf{_z} sont des nombre: rationnels, un diviseur rationnel est simplement celui dans lequel tous les coefficients sont des nombres ra- tionnels. Pour embrasser tous les cas, supposons.que les coeffi- cients de f(z) soient des fonctions rationnelles de quan- tités quelconques, qu'on regarde comme connues ; nous nommerons diviseur rationnel de f(z) tout diviseur, fonction entière de z, dont les coefficients sont des fonc- tions rationnelles des quantités connues. Généralement, toute fonction rationnelle des quantités connues sera dite une quantité rationnelle. Dans le cas d’une fonction dont les coefficients demeurent indéterminés, les quan- tités connues ne sont autre chose que les coefficients eux-mêmes.