COURS D'ALGÈBRE SUPÉRIEURE. 214 il est évident que —æ, est la somme de u racines de l'équation f(z)= 0; donc l’équation finale de laquelle dépend — œ, coïncidera avec l’équation aux sommes des £ racines de f(z) = o, prises u à u. Ainsi, en particulier, ‘ pour avoir l’équation aux sommes des racines deux à ‘ deux d'une équation f(=) = o, il suffira d’exprimer que z? — uz +4q est un diviseur de f(z); on trouvera ainsi deux équations de condition entre u et q, et par l’élimi- nation de q on conclura l'équation demandée. 99. Bien que la recherche des diviseurs du deuxième degré d'un polynôme /(z) dépende toujours d’une équa- tion de degré supérieur au degré de f(z), il existe un cas remarquable dans lequel cette équation s’abaisse et | ' devient ainsi plus facile à résoudre que l’équation f(z=) = o. Le cas dont je parle est celui où le polynôme ‘ f (z) est du quatrième degré. Soit î f(3)==+P#*+Q#+Rz+S, / et désignons par 2 +p3=+q un diviseur de /(z). La quantité p dépendra d’une équa- tion du sixième degré ; mais je dis que, si l’on fait dispa- raître le deuxième terme de cette équation, le quatrième et le sixième disparaîtront aussi, en sorte que l'équation transformée ne renfermera que des puissances’ paires de la nouvelle inconnue p', et qu’elle s’abaissera au troi- sième degré en posant p‘?=v. En effet, désignons par 2, z», 33, 3, les quatre racines de l’équation f(z=) = o. Les six racines de l’équation en p seront