210 COURS D'ALGÈBRE SUPÉRIEURE. Ce système peut être remplacé par le suivant : fJî.z) —, /(u +Z) —f‘\ lequel se décompose en deux autres, savoir : (1) Ls — F(u-++z=)—f(3) —0 u , (2) F ta l £ u—O Les systèmes de solutions du système (2) sont formés d’'une quelconque des racines z de la proposée et d’une valeur nullé de w; quant aux équations (1), elles peuvent être écrites sous la forme m—i f(z)=0 f,(Z)+—u—f”(z)—+—...—i———u Fs =0 GI 1.2 É ms ; elles donneront pour équation finale la transformée F (u) = 0 que l’on cherche, et celle-ci n’aura de racines nulles que si la proposée a des racincs égales. On reconnaît a priori que le degré de l’équation de- mandée est égal au nombre des arrangements de m choses deux à deux, c’est-à-dire égal à m (m—1); en outre, il est évident que les m (7m — 1) racines de cette équation formeront des couples tels que 3 — s, = u,,84 —z2=—u, de deux racines égales ct de signes contraires, en sorte que ‘ ; mire -— son premrer membre sera le produit de — facteurs de la forme u? — u?, et il ne renfermera que des puis- sances paires de w. L’équation F (u) = o s’abaissera donc au degré e *\I"k‘ en posant u? = v; l'équation en v est dite l’éguation aux carrés des différences des racines de la proposée.