209 COURS D'ALGÈBRE SUPÉRIEURE. Les multiplicateurs u, peuvent être choisis de ma- nière que u, etv, n’aient aucun diviseur commun; par exemple, si le plus grand commun diviseur d, de u, et de v, ne se réduit pas à l’unité, le produit V, Q, sera divi- sible par d,, d’après la première des égalités (3), et ce produit s’annulera si l’on prend pour x l’une des racines de l’équation ({ — 0; 1 , mais le polynôme V, ne peut être nul, puisqu’il n’a aucun diviseur ihdépendant de y; donc il faut que Q, s’annule, et en conséquence Q, est divi- sible par d,, quel que s’0it.y. Il résulte de là qu'au lieu e - ; 2s VTAME, ; 3 — dalnis 5> ap- du multiplicateur u, on aurait pu ch01su‘d ; dans les ap plications du théorème de Labatie, il conviendra tou- jours d’adopter les multiplicateurs les plus simples; ce- pendant la démonstration que nous allons présenter ne suppose point que l’on ait pris cette précaution. Si, entre les # — 1 premières des égalités (3), on éli- mane:V,, Va,s <, V, —, il est évident que le produit e tn S = u,— V3 se trouvera exprimé par la somme des polynômes V,, Va+15 multipliés chacun par une fonction entière, et il est facile de voir que, si l’on divise par d,ds..d,_, l’égalité ainsi obtenue, elle prendra la forme -F y GNF G V S, d,d,.. d _ d G,—, et G, désignant des fonctions entières. D abord, —s u2 8 pour p — 2, cette formule devient u A , u=6G N —, d d, et elle coïncidera avec la première des égalités (3), sil’on divise celle-ci par d, et que l’on pose Qu \ " — . (5) G=s (11———l—, ds