| | | | 200 COURS D’ALGÈBRE SUPÉRIEURE. nominateur D peut alors se réduire aussi à zéro. Tou- tefois, on évitera les dénominateurs fonctions de x, si, avant de commencer la division, on multiplie le poly- nôme V, par une fonction entière X de x, convenable- ment choisie; on aura alors X— v.Q;#V,. Les solutions des équations V, = o, V, — o sont com- prises parmi celles des équations V, = 0, V, = 0; mais ces dernières admettent en outre les solutions des équa- tions X— 0, V,—0; donc, quand on remplacera le système (1) par le système (2), on ne supprimera aucune des véritables solutions, mais on pourra en introduire qui soient étrangères à la question. Il était important d’éviter ces solutions étrangères in- troduites par la méthode du plus grand commun divi- seur. Labätie a fait connaître en 1835 un théorème què nous allons exposer et qui remplit cet objet de la ma- nière la plus heureuse. Théorème de Labatie. 93. Soient V, et V, deux fonctions entières de x et de y qui n'ont pas de diviseur commun et qui ne ren- ferment aucun facteur indépendant de y; ordonnons V, et V, par rapport à y et opérons sur ces polynômes comme s'il était question de chercher leur plus grand commun diviseur, en ayant soin : 1° de multiplier cha- que dividende par une fonction entière de x, choisie de manière à éviter les dénominateurs fonctions de cette inconnue; 2° de débarrasser chaque reste des facteurs indépendants de y qu'il peut avoir, avant de le prendre pour diviseur. Soient uy, Us, <. Un les multiplicateurs ainsi em-