194 COURS D'ALGÈBRE SUPÉRIEURE. © (t), pourvu cependant que , (t) ne se réduise pas à zéro. On éviteraeffectivement ce cas si l’on reprend l'ana- lyse qui précède, après y avoir changé les lettres x et y l’une dans l’autre. Mais, si Q, (t) se réduit identiquement à zéro, la conclu- sion précédente ne peut pas être maintenue ; dans ce cas, les deux équations D, w —0 P,ftwr -— admettent la solution x = Xo, Y =Y0- Comme rien ne distingue les équations (r) l’une de l’autre, on peut énoncer le théorème suivant que nous avions en vue : Tuéorème. — Soient f(x, y)=0, F(x, y) =0 deux équations simultanées, et F, (x,y) la différence D, f(x; y) DzF(æ, y) — D, f(æ,y) Dy,F(æ, y). Si les équations proposées admettent la solution x = xo, Y= yo avec un degré de multiplicité k, les équations F,(x, y) =o, f(x.5y) = 0 admettront la méme solu- tion avec un degré de multiplicité précisément égal à k— 1, à moins que cette solution n'appartienne aux deux équations Daf (x,y)= 0, D,f(x,y) = 0. Pa- reillement les équations F,(x,y) = 0, F(x,y) =0 ad- mettront la solution x = Xo, y = Y0 avec le degré de multiplicité K— 1, à moins que les deux équations D,F(x, y) =0, D,F(x, Y)= 0 n'aient cette méme solution. On voit que, dans tous les cas, une solution multiple des équations f(x, y)= o, F(x, y) = o satisfait néces- q Ë L X>. sairement à l’équation Dyf(w, y) D2F (æ, y) — D1n3 DE (x; Y == 0. } / 90. La proposition que nous venonsd’établircomprend le théorème qui se rapporte aux racines multiples des Vh