192 COURS D'ALGÈBRE SUPÉRIEURE. tent arbitraires de manière à satisfaire à l’équation (7), n augmentera d’une unité (n° 86) le degré de multipli- sité de la solution (x0, Yo)- Ilrésulte delà que les formules (S ) donnent les condi- tions nécessaires et suffisantes pour que le degré de mul- tiplicité de la solution ( xo, 0 ) soit égal à Æ; ces mêmes formules expriment qu'il existe une fonction Ÿ (x, y )telle, que l’équation (6) ait lieu identiquement. Il faut remar- quer que le polynôme T, n’est pas divisible pargy(t), à moins que le degré de multiplicité de la solution (20,%0) ne soit supérieur à À ; en outre il est évident qu’en dis- posant de la fonction indéterminée w;_, (t), on pourra réduire T à une constante différente de zéro. Vs » S Remplaçons ? par sa valeur —, la formule (6) de- ds Q viendra (8) 55 —f(æ, y)4 (n3 e 4 e , X (æ, y ) étant, d’après ce que nous venons de dire, un polynôme de la forme \ Pn M/ E \æ E ( D1x #1 (9/‘1 X("’—)/“_GK'I'—'I‘OÏ su GVI’»']"Î}—"<',‘I)‘.) 70 (Iv où G et G,,7q désignent des coefficients constants et où le signe E embrasse un nombre limité de termes dans chacun desquels le degré p+ q est supérieur à À. Nous emploierons les caracléristiques 19 U pour re- présenter les dérivées de nos polynômes prises par rapport à x et à y respectivement; ainsi D,F (x,y), D,F (x désigneront les dérivées de F (æ, y) relativement à x et à y. Cela posé, si dans l"idcnlilé(8) on remplace x + h, et qu’on égale les coefficients de la première sance de » dans les deux membres, il viendra X ])(ll‘ puis- (to) D,F (‘”’Ï)'—f('Ï7Ï) D,v(æ,y) — Ÿ (æ, J) Daf(æ,y)= D,x (, J)