SECTION I. — CHAPITRE IV. 159 et, comme on le voit, elle s’est abaissée au troisième degré par la su ppression d’un facteur. Si l’on suppose que xet y 1‘epréscnlenLdes coordon- nées rectilignes, les équations proposées seront celles de deux coniques. L’équation finale que nous venons d’ob- tenir fera connaître les abscisses de trois des points d’in- tersection, mais les deux coniques doivent être regardées comme ayant un qual1‘ièmc point commun situé à l’in- fini; l’ordonnée y de ce quatrième point est infinie, mais l’abscisse x est complétement indéterminée. L’existence de solutions indéterminées se manifeste même chez les équations du premier degré. Effective: ment, les deux équations ay+bxæ+c=o, ay+bat+c—o représentent deux droites qui deviennent parallèles lors- qu’on supposea—0, d'=o. L’ordonnée du point d’in- tersection est alors infinie, mais l’abscisse est indéter- minée. Théorème relatif au degre de multiplicite' des solutions de deux équations simultances à deux inconnues. 89. Tl existe, à l’égard des solutions multiples d’un sys- tème d’équations simultanées, un théorème analogue à celui qui concerne les racines multiples des équations à une inconnue. Nousallons établir ici ce théorème en nous bornant au cas de deux équations à deux inconnues x et y. Soient (1) f(&y e E r —0 \ deux équations des degrés m et n respectivement et aux- quelles nous supposonsla plus grande généralité possible. Pour donner à ces équations la solution X— x0, Y =Yo, il suffira d’assujettir les arbitraires contenues dunsfèt F