SECTION I. — CHAPITRE IV. 187 Il serait facile d’établir par notre analyse que l'équa- tion finale relative aux équations (4) peut toujours se mettre sous la forme SVU SV Y RV = , S,, S»,.…, S, étant des fonctions entières. La détermina- tion (ln‘ectc de ces polynômes multiplicateurs, dans les différents cas qui peuvent se présenter, est le problème que Bezout s’est proposé de résoudre, et dont le déve- loppement forme l’objet de la Zhéorie des équations a/gébr'iqzœs, que nous lui devons. La solution n’est pas exempte de difficultés, et l’application de la théorie est fort laborieuse; aussi nous n’entrerons à ce sujet dans aucun détail, et nous renverrons à la Section suivante, où l’on trouvera l’exposition d’une nouvelle méthode d’élimination. [l ne sera pas inutile, en terminant, de présenter un exemple simple dans Icquel le degré de l’équation finale s’abaisse par la suppression d’un facteur. Je choisirai, à cet effet, le cas de deux équations du deuxième dewe que nous avons déjà considéré au n° 78. Les inconnues étant x et y, soient (1) (Mm=P;#; +Qy +R =—0o, | | V,=P#+Qy+R'=o deux équations générales du deuxième degré ; P et P” sont des constantes, Q et Q” sont des fonctions linéaires de x, R et R’ sont des fonctions entières du deuxième degré. Les facteurs T,, T», par lesquels 1l faut multiplier respectivement V, et V;, Ont ici pour valeurs P( =—{P0—OF/{Py>-Q - P(RP —FK), T,=+(PQ — QP/)(Py +Q) +P(RP”—PR’), _— v _