184 COURS D’ALGÈBRE SUPÉRIEURE. de la f0nctionf(z,Ù; si ce degré se réduit à m —p, l’é- quation finale (2) ap racines qui deviennent infinies quand on fait tendre les coefficients À, B,..., vers les limites A(0), B(0),.... Il est essentiel de tenir compte de ces racines infinies et de ne point abaisser au-dessous de m le nombre des systèmes de solutions des équations proposées. Ces m systèmes de solutions nôus sont don- nés par les formules des n°° 73 et 74; les formules (7) du n° 73 suffisent toujours quand l’équation finale (S) n’a pas de racines égales ; autrement il faut avoir recours aux for- mules (8), (g), .… (n°74). Le cas où l’équation finale ac- quiert des racines égales mérite d’arrêter notre attention : parmi les m systèmes de solutions des équations (4), il s’en trouve alors plusieurs qui fournissent la même va- leur pour l’inconnue z,. Îl peut même arriver que Æ de ces systèmes coïneident entièrement, et, dans ce cas, ils constituent, pour les équations proposées (4), ce qu'on nomme une solution multiple d’ordre k. L’équation finale relative aux équations générales (1) nous donne ainsi la véritable équation finale qui se rap- porte aux équations particulières ( rs 4); mais, quand on veut obtenir celle-ci par une voie directe, il est essentiel de maintenir à chaque racine le degré de multiplicité qui lui convient. 87. Supposons maintenant que la fonction F(Zn) se réduise identiquemcnt à zéro quand on fait A — A(0), B= B),.... Nous poserons A=AOHeAU, B—BOHeEBW, C=CO + eCt), A, B, C. étant, ainsi que e, des constantes in- déterminées, en sorte que la généralité des équations (1) ne sera point altérée. En faisant cette substitution dans les polynômes Vx et T eten ordonnant ensuite les résul-